Portraits de lagopèdes alpins, coq et poule

Il arrive (très rarement) que l'on soit trop, vraiment trop près !

Ce couple de lagopèdes rencontré à un peu moins de 2300 mètres d'altitude s'est montré particulièrement coopératif. On note souvent de grandes différences d'acceptation d'un individu à l'autre.

Notez l'important dimorphisme entre le coq et la poule.

A cette époque de l'année les rencontres avec le lagopède se font souvent à des altitudes plus basses qu'au coeur de l'été. Mais les données sont quelque peu biaisées car la fonte de la neige aidant, les observateurs vont randonner de plus en plus haut au cours de l'été. Alors qu'en est-il réellement ?

Il se peut toutefois que l'élevage des jeunes soit facilité à des altitudes plus basses, avec une nourriture plus riche et un couvert plus dense pour se dissimuler.

En peut donc se demander qu'elle est l'impact sur la réussite des nichées du pâturage intensif par les troupeaux d'animaux domestiques.

Comments

[dhz]

Superbes portraits, avec un coup de cœur pour la première, elle est vraiment sublime, tout y est !
Un grand bravo :)

[Bernard]

Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'au printemps ils redeviennent territoriaux mais la question que je me suis toujours posé est "où part le reste de la compagnie d'été"??????car dans tous les secteurs que je fréquentais je n'ai jamais retrouvé au printemps plus qu'un couple par secteur.
En ce qui concerne la concentration d'hiver je n'ai réalisé une telle observation qu'une seule fois et je peux te dire que lors de la première observation je ne m'attendais pas à les rencontrer à une telle altitude, et je les ai dérangé ils se sont mis à piéter et il y en avait dans tous les sens (heureusement que j'étais avec un collègue pour cette observation car parfois lorsque j'en parle les gens sont sceptiques)

[Loïc]

Merci à tous pour vos encouragements. Je dois bien avouer que j'ADORE les lagopèdes ce qui m'amène à les rencontrer régulièrement, toute l'année.
Fred, les photos ont été faite à l'approche puis ce couple (particulièrement sympa avec le photographe !)est resté dans le secteur. Sur la première photo le coq vient vers moi !!! J'en tremblais pour prendre la photo...
Merci pour ton témoignage Bernard. Une cinquantaine de lagopèdes c'est hallucinant !!! Si un jour je vois ça je ne m'en remettrais pas...Par contre je crois avoir l'explication à ton histoire. A l'automne et l'hiver les lagopèdes se regroupent.Au printemps ils redeviennent territoriaux ce qui explique que sur un secteur il n'y ai qu'un seul couple.

[Fred R]

tes photos sont magnifiques avec une petite préférence pour celles où on les voit en entier. Pas par principe, mais parce que les attitudes sont très expressives (surtout la première)
Quoique la dernière est vraiment bien aussi...
Est-ce réalisé à l'approche ou sont-ils venus à toi?
en tout cas, un grand bravo, et vivement les prochaines...

[Bernard]

Salut Loic
Bravo pour ces documents sur les Lagos
Concernant leurs localisations : personnellement dans tous les secteurs que je connaissais et qui étaient fréquentés par des Lagos je les rencontrais à peu près à la même altitude (2300 à 2500 m)toute l'année. Un peu plus bas en hiver, mais au même endroit au printemps et en été.
En ce qui concerne ce que tu évoque sur l'impact du pâturage intensif par les troupeaux d'animaux domestiques sur la réussite des nichées, je pense que les secteurs fréquentés par les lagos sont plutôt situés dans biotopes composés de rocailles où les zones herbacées sont réduites donc peu fréquentées par les troupeaux.
Par contre j'aimerais te soumettre une réflexion que je me suis toujours faites sur les Lagos durant mes années d'observations : Dans un secteur que j'avais pour habitude de fréquenté le nombre de lagos n'augmentait jamais, au printemps je trouvais un couple, en été et en automne une compagnie d'une dizaine d'individus, en hiver parfois des regroupements de plusieurs compagnie (j'ai pu observer une fois plus d'une cinquantaine d'oiseaux) et le printemps suivant plus qu'un couple. Je n'ai jamais trouver d'explications à ce phénomène.
Encore bravo pour les photos
Cordialement
Bernard